• Nous continuons notre saga sur la résolution de problème. Pour voir la séquence de référence il faut cliquer ICI

    Les enfants sont maintenant habitués à ce travail ritualisé, toutes les fin de journée et je suis assez heureuse de voir leur progrès.

    Il y a des choses qui se font de plus en plus naturellement. Le passage à l'ardoise et à la symbolisation n'a plus besoin d'être expliquée. Les enfants choisissent de dessiner des ronds, des bâtons ou bien des croix. Chacun utilise ce qu'il veut. Certains sont parfois bloqués car ils prennent trop de temps à dessiner mais cela ne concerne qu'un ou deux enfants. même les petits dessinent des symboles. Souvent ils s’arrêtent à la symbolisation de la première quantité mais c'est déjà très compliqué surtout que les quaantités vont parfois jusqu'à plus de 5.

    Cette semaine nous avons donc travaillé sur enlever, perdre mais aussi des personnages qui descendent de voiture, des aliments qui sont mangés ou donnés, des choses offertes. Rapidement, j'ai mélangé des ajouts et des retraits voici des idées d'histoires.

    Le lutin va voir le renard qui lui donne 4 noisettes puis il va voir le cochon, l'écureuil lui donne 2 noisettes et en mange encore une. Combien lui reste t il de noisettes?

    Une voiture a 5 passagers, elle s’arrête devant une maison et deux personnes descendent puis s’arrête encore et une personne descend. Combien de personne sont dans la voiture à al fin de la promenade?

    Un lapin se promène, on lui donne 3 carottes, il en mange une et rencontre un autre lapin qui lui en donne deux. Combien a t il de carottes?

    J'ai ensuite introduis des farces.

    Je vais chez le fleuriste, j'achète deux fleurs, je monte 5 marches d'escaliers et j'achète 3 fleurs. Combien j'ai de fleurs?

    Le lutin achète deux bonbons qu'il met dans son sac, il rencontre deux copains et achète encore deux bonbons qu'il met dans son sac. Combien de bonbons a t il?

    Pour la dernière séance j'ai encore complexifié les choses car les enfants n'avaient plus le droit à leur ardoise mais pouvaient utiliser leurs doigts.

    J'ai 5 doigts, j'en enlève deux et j'en ajouter un. Combien j'ai de doigts?

    Attention toutes les configurations ne sont pas aussi facile et la dextérité entre aussi en ligne de compte. Cet exercice équivaut presque aux exercices de calcul mentale du primaire.

    En bon maitre du jeu, je renforce leurs efforts en leur explicitant leur progrès et en renforçant leur sentiment de progresser.

     

    Je trouve qu'avec ces jeux réguliers, les enfants apprennent à aimer chercher. J'ai hâte de pouvoir les progrès avec les prochaines séances.

    La semaine prochaine nous allons travailler sur Autant que.

     


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  • Je vous fais un petit retour sur ces deux derniers jours. Jeudi est notre journée du dehors et nous poursuivons et aujourd'hui il a fait tellement beau que nous avons improvisé des activités pour passer une bonne heure dehors.

    Pour la journée d'hier j'avais prévus trois actvités tourantes le matin:

    Dessin d'observation: j'avais plastifié des grandes images de gendarme. ( les petites bêtes smile) après un échange verbal sur la physionomie de cet insecte, nous avons essayé de le dessiner. Je vous mets une petite galerie des réalisations. J'avoue que je ne fais plus aucune distinction entre les niveaux. les petits ont l'habitude de suivre à leur façon, les grands les aident les félicitent c'est très drôle à observer.

    Comment improviser une demi journée dehors? Comment improviser une demi journée dehors? Comment improviser une demi journée dehors? Comment improviser une demi journée dehors?

     

     

     

     

     

     

    Réalisation de semis: les gestes sont répétés. les enfants deviennent de plus en plus experts, leurs gestes s'affinent et ils suivent les étapes en autonomie.

    Observation de la faune et de la flore: ils peuvent passer de longues minutes à observer avec les petites loupes et les boites loupes.

     

    La matinée s'est terminée autour du travail sur le rythme et les danses que  nous faisons dans la cour.

    L'après midi, j'ai pris les groupes les uns à la suite des autres pendant que mon AVS surveillait la cour de récréation. Nous avons fait nos semis de radis et de carotte dans les jardinière.

    Cette après-midi, le temps était bien plus chaud que ce matin, nous en avons profité pour investir notre espace réservé qui jouxte la classe. nous avons proposé les activités suivantes aux enfants:

    voici deux vidéos de notre après midi.

     

    Cuisine de boue: des bassines, de l'eau et des bâtons. Cette activité est source de langage et de nombreux échanges entre les enfants.

    Jeu de société en extérieur: pour travailler le dénombrement

    Observation de la faune et de la flore: nommer avec les enfants observer où se trouve les animaux découverts, utiliser une loupe.

    Réalisation de semis pour entretenir le geste et apprendre à utiliser  des outils.

    Dessin d'observation à partir des images du vocabulaire du moment. Nous travaillons surtout sur le nom des fleurs et les parties de l'arbre.

    N'hésitez pas à aller voir du coté de la rubrique école du dehors pour découvrir d'autres idées de mise en place et surtout de regarder l'article qui me permets de générer de nomrebuses idées. je vous mets le lien ici.

    A très bientôt

    Elphe

     

     

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  • Voici une semaine que je mets en place les séances dont je vous parlais ICI;

    Bilan  et analyse post évaluation de résolution de problème.

    J'ai choisi de faire passer les exercices proposés dans les évaluations de début de CP concernant la résolution de problème pour faire un état des lieux et pouvoir me rendre compte des progrès qu'ils vont faire.

    Sur 14 grands un seul 4 ont réussi à résoudre les 4 exercices. je n'ai proposé que les exercices des pages 19 et 20.

    Deux élèves ont réussi en partie et 1 élève n'a réussi qu'un seul exercice.

    Avant d'analyser les échecs je veux prendre du temps pour analyser les réussites:

    les réussites:

    Les élèves qui ont réussi les exercices ne sont pas les élèves qui comptent le plus loin, ni les élèves qui veulent aller vite pour donner le plus vite possible une réponse. Ce sont ceux qui ont utilisé une stratégie et qui ont utilisé leur doigt pour cacher une partie du dessin ou bien faire des liens. J'ai remarqué aussi, que ce ne sont pas les dominants de la classe mais plutôt des élèves satellites. ( des enfants qui naviguent de groupe en groupe et ont besoin d'être seul par moment) Je pense que cet élément est important car l'attitude face au problème détermine la stratégie mise en place.

    Une autre chose que j'ai observée chez tous les élèves qui ont réussi: le besoin de compter par eux même la quantité de référence. Je pensais que cela les mettrait en échec mais ça n'a pas été le cas.

    les échecs:

    Les élèves qui ont échoué, ont en grande partie, utilisée la quantité de référence pour donner leur réponse.  Ils n'ont pas du tout tenu compte de la quantité d'objets déjà donnée.
     Ainsi pour l'histoire des 5 chiens qui veulent tous un os, les enfants ont répondu 5 sans tenir compte du fait qu'il y avait déjà 3 os. Cela représente 90% des réponses des enfants qui ont échoué. Pour un ou deux élèves, l'échec est dû au fait que la quantité de référence était dans une zone qu'ils ne maitrisaient pas encore très bien. ( 7 et 8)

    Bilan sur la première semaine : ajouter et gagner

    Nous avons réalisé trois séances: la première avec les animaux et les jetons. la deuxième avec les ardoises et la dernières séances j'ai ajouté des petites devinettes trouvées dans le manuel jokatop résolution de problème maternelle vol 1.

    Voici la difficulté rencontrée par la plupart de mes moyens et certains grands: la quantité qu'on ajoute n'est pas égale au résultat.

    Je pense que cette étape est très important pour les enfants et révèle un frein à travailler.

    Lorsque je donne une quantité de départ comme 2 et que j'ajoute 3 la quantité finale ne doit pas être 3 mais 5. Pour lever ce frein, j'ai commencé à raconter des histoires avec l'ajout d'éléments différents et de quantité plus petite que la quantité de départ.

    Ainsi, je raconte l'histoire d'un lutin qui se promène ramasse trois noisettes puis ajoute 2 glands.

    Puisque la quantité ajoutée est plus petite que celle de départ et que les éléments sont différents, l'enfant n'a pas d'hésitation possible.

    Je propose ensuite l'histoire du lutin qui ramasse trois noisette et ajoute deux noisettes. La chose est un peu plus compliquée mais le fait que la quantité ajoutée sois plus petite aide à la compréhension.

    Puis, je complexifie: le lutin trouve 1 glands et ajoute 2 noisettes. Ici, il faut veiller à repérer les enfants qui vont faire un complément de collection au lieu d'ajouter.

    la dernière situation sera un lutin qui trouve 1 noisettes et ajoute 2 noisettes.

    Remédiation et entrainement:

    A partir de la deuxième séance, je repère les enfants qui ont du mal à lever le frein et je les prends en individuel pour les entrainer et leur expliquer. J'alterne avec des situations avec des petites collections 123 et des situations un peu plus complexes avec des quantités à partir de 5.

     

    Pour finir je tenais à vous dire que je n'ai jamais présenté les problèmes comme des problèmes mais comme des histoires et des devinettes. Pourquoi? pour deux raisons qui ne sont peut être pas si anodines que ça.

    - pour moi car la résolution de problème n'évoque pas quelque chose de positif et de joyeux. Je continue de croire et de soutenir l'idée qu'on n'apprends que dans la joie et le ludique.

    - pour eux. Avez vous déjà entendu parlé de l’inconscient collectif? On entend partout que les élèves ne sont pas bons en maths, que nos résultats peuvent être meilleurs.... Nos élèves baignent dans ce discours même tout-petits. Dans la classe je ne cherche pas à lutter contre les difficultés de mes élèves mais à tracer un autre chemin vers le plaisir de chercher.

    Cela fait une semaine que nous travaillons 20 à 30 minutes sur ces devinettes en fin de journée et je peux vous dire que même si certaines séances ont été animés, ils ne montrent aucun signe de lassitude et sont tous très investis dans l'activité. Je précise que je travaille avec les trois niveaux et que certains petits participent à leur façon.

    J'espère que ces différentes analyses vous aideront dans votre recherche. Si vous avez des réflexions et des ajouts n'hésitez pas à les partager en commentaires.

    Je continuerai ce bilan chaque semaine tout au long de la période.

    A Bientôt

    Elphe

     

     


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  • A force de travailler la compréhension d'histoires avec la théâtralisation, la méthode Narramsu et la méthode Péroz, je me suis dis que les problèmes mathématiques pouvaient peut être, être travaillés de la même façon. 

    C'est un axe que nous devons travailler dans notre école car ce sont les items les moins réussies aux évaluations de rentrée de CP. Nous avons essayé différentes stratégies mais cela ne fonctionne guère. Alors au lieu de faire encore plus de ce qui ne fonctionne pas, je me dis autant faire autre chose qui ne fonctionnera peut être pas mais tout est dans le peut être. C'est en essayant des choses divergentes que parfois on trouve la solution qui va fonctionner.

    Ce que je vais vous exposer ici, n'est pas encore le fruit d'un travail qui a porté ses fruits et que vous pouvez appliquer à la lettre. Ce sont des réflexions et des pistes que je vais mettre en place dans la classe pour la prochaine période. Nous en avons  discuté avec une collègue et nous allons essayer de partager nos pratiques sur ce sujet.

    Étape n°1 analyse des évaluations de rentrée de CP sur les épreuves de résolutions de problèmes:

    La base de toute stratégie est de bien connaitre son ennemi. Je vous mets en lien le cahier du maitre avec les évaluations de rentrée de CP. Les pages qui nous intéressent sont les pages 19-20 et les pages 33-34.

    voici le lien:

    Télécharger « 21cpp_guide.pdf »

    Comme vous pourrez le lire, ce sont tous des problèmes liées à la comparaison de quantités. La question se pose toujours sur comment compléter une première quantité pour qu'elle soit équivalente à la seconde.

    Etape 2: réflexion et analyse de l'attitude de mes élèves  de maternelle face à la résolution de problème.

    Lorsque je propose aux enfants un problème à résoudre, j'observe différents comportements:

    - l'attente: l'enfant ne fait rien, voir il ne sait pas ce qu'il pourrait faire, il n'a pas de représentation de ce qu'on attend de lui. il ne s'engage pas dans le problème. Ce dernier reste mon problème.

    - il dit ce qui lui passe par la tête parce qu'il sait qu'on attend un chiffre. Il ne comprend pas que résoudre un problème, c'est se faire une petite histoire dans la tête. D'une certaine façon on dira qu'il a le début et la fin mais il ne sait pas quoi faire au milieu.

    - Il cherche mais ne comprend pas le sens des mots utilisés comme "manquer, chacun, gagner, encore, le plus le moins, un de plus ou un de moins". En gros il patauge.

    Ma stratégie attaquer sur tout ces fronts de façon régulière et systématique.

    Pour contrer l'attente, il faut engager les élèves dans l'activité. Je vais leur raconter les aventures de petits personnages. Je vais pour cela utiliser des marionnettes que j'avais fabriquées il y a quelques temps et dont je ne m'était pas encore servi.

    L'enfant n'a pas de représentation de ce qu'il doit faire et n'a pas conscience qu'entre ce qu'il voit et la réponse qu'il doit fournir, il y a un travail à faire dans sa tête: Nous allons matérialiser nos pensées avec l'ardoise. Je vais faire des pas à pas. pour leur apprendre à se servir de cette espace.

    Puisque la plupart des enfants ne savent pas à quoi correspondent les mots utilisés, nous allons nous entrainer avec les mots: "manque, en plus en moins, gagner, perdre, chaque autant, chacun, enlever, retirer, ajouter en tout".

    Étape 3 organisation en classe pour travailler la résolution de problème avec mes élèves de maternelle.

    Tout d'abord, je vais faire passer à mes grands, les évaluations de la page 20 et 34 pour voir ce qu'ils comprennent de ces situation et pour cibler mes élèves ressources. Ce sont ceux qui comprennent le problème et arrivent à le résoudre. Ce sont ceux qui vont pouvoir faire le pont entre ce que je veux transmettre et les enfants. Ce sont ces enfants là qui arriveront le mieux, à formuler comment procéder. 

    Ensuite je vais réserver chaque jour un vingtaine de minutes pour travailler le vocabulaire et la résolution de problème en regroupement. Je sais que vous me direz que ce n'est pas la meilleure stratégie car certains enfants ne rentrent pas dans l’activité et pourtant je remarque que pour certaines activités comme le vocabulaire, c'est une bonne stratégie. Cela ne m’empêchera pas d'avoir des activités plus ciblées à d'autres moments.

    Pour finir je découperai ma séance en deux temps. un temps axé sur le vocabulaire et un temps sur la résolution de problème à proprement parlé.

    Lors de la première séance, j'aurai un temps particulier pour expliquer l'usage de l'ardoise. Nous réfléchirons sur ce qu'il faut faire dans sa tête quand on nous pose une question. Je leur proposerai d'utiliser l'ardoise pour déposer ce qu'on a dans la tête. Cela sera rappelé à chaque début de séance par la suite. et plus tard on proposera aux enfants de répondre aux questions sans l'ardoise, en expliquant comment faire.

    Organisation des 7 première séances pour la résolution de problème:

    Sur cette première période, on ne travaillera pas les problèmes comme ceux de l'évaluation CP. L'idée sera de poser une représentation et une gestuelle sur les mots utilisés dans ce type de problème.

    Il faudra aussi rester attentif à ce que les symbolisations utilisées avec l'ardoise, soient bien comprises par les enfants. Pour cela, on peut faire une petite séance individuelle pour voir quelles sont les enfants qui ont du mal à comprendre cette symbolisation et la leur faire travailler.

    Semaine 1: notion ajouter, gagner et en plus, en tout

    Avec l'ardoise: explication de mot ajouter et gagner. Comment ces notions sont liées. utiliser le plus possible des situation que les enfants connaissent, qui leur sont familières.

    Demander aux enfants de dessiner 1 2 ou 3 ronds et ensuite leur dire d'en ajouter 1 2 3. Au début ne pas demander combien il y en a en tout.

    Avec les personnages les enfants ont tous 3 jetons.: demander à chaque enfant d'ajouter 1 2 ou 3 jetons. on va ensuite introduire la notion de en tout en comptant tous les jetons donnés au personnage.

    semaine 2: notion enlever, retirer, perdre en moins.

    Avec l'ardoise: idem que pour la première séance

    Demander aux enfants de dessiner 1 2 ou 3 ronds et ensuite leur dire d'enlever, de retirer 1 2 ou 3

    Avec les personnages: placer une longue fil de jetons et demander à chaque enfant de retirer d'enlever. ou de dire le personnage a perdu ....pareil demander en fin de semaine de calculer le tout.

    semaine 3: autant pareil

    Avec l'ardoise: travail de la notion et demander aux enfants dessiner autant qu'une quantité montrée.

    Avec les personnages: demander à chaque enfant de venir placer autant que ce que le personnage a. en fin de semaine demander aux enfants aussi combien il y en a en tout lorsque les deux quantités sont ensemble.

    En fin de séance on pourra commencer à faire des rappels sur les différentes notions déjà vues.

    semaine 4 y en a t-il autant? la notion très difficile du manque

    Avec l’ardoise: d'abord on va expliquer ce que c'est que la manque, c'est le trou entre ce qu'on a et ce qu'on voudrait avoir. Ce sont les places vides.

    Pour aider les enfants on va faire des parts sur l'ardoises ou tracer des places. placer ensuite des objets et poser la question qu'est ce qu'il manque.

    Avec les personnages on racontera des histoires où les personnages cherchent à avoir la même quantité de quelque chose.

    semaine 5: chaque chacun

    Avec l'ardoise faire des petits exercices: dessiner des ronds, dans chaque rond faire des traits, effacer le premier, effacer le dernier, dessiner autant de trait qu'il y a de ronds.

    Dessiner des 2 têtes, sur chaque tête tracer un oeil, dessiner deux oreilles, dessiner autant de bouche que d'oeil.

    avec les personnages: donner une quantité de départ fixe par exemple il y a  5 places et 6 personnages combien il manque de place? varier les sitautions mais refaire au moins trois fois pour chaque situation pour laisser le temps aux enfants de comprendre et mettre en place leur stratégies.

    semaine 6 et 7: entrainement

    Avec les personnages: demander à chaque enfant de donner ou d'enlever 1 2 ou 3 choses à chacun ou à un personnage en particulier. demander de temps en temps combien tel personnage en a en tout. qui a en autant que tel personnage.....varier au maximum les questions.

    Ces deux dernières semaines vont servir à entrainer les enfants sur les différentes situations, cibler les enfants qui ont le plus de mal et voir comment les activités à mettre en place pour les aider.

    Je ferai un bilan en fin de période pour voir comment je poursuis ce travail. Nous verrons si nous proposons de nouveau les évaluation de CP pour voir les progrès ou si nous attendons la période suivante.

    Je vous invite à laisser un commentaire si vous envisagez de mettre en place des séances de ce type afin de partager vos expériences.

     

     

     


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  • La plupart de mes articles sont issus de discussion que j'ai avec mes collègues. J'imagine que les sujets que nous abordons entre collègues sont aussi les sujets qui vous intéresseront et qui vous aideront dans votre pratique.

    Lorsque je propose quelque chose à un enfant, c'est à dire lorsque je lui fais une présentation de type Montessori, comment savoir que je suis précisément sur ce dont l'enfant à besoin. Comment cibler l’activité qui va faire sens. Celle qu'il va reprendre et refaire, celle qui va le mettre en joie et qui va lui apporter une clé pour avancer dans son chemin d'apprenant. Ensuite que faire de cette observation, comment elle va nourrir mon accompagnement de cet enfant.

    Pourquoi porter une intérêt au fait qu'on propose la bonne activité à l'enfant:

    Tout d'abord, parce que l'enfant apprend mieux lorsqu'on est dans sa zone proximale de développement c'est à dire juste un petit peu au dessus de ce qu'il sait faire. Un peu comme si on lui présentait une activité où il aurait juste à se mettre sur la pointe des pieds pour y arriver. et les enfants adorent ce qui est juste au dessus de leur portée.

    Ensuite, parce que cela nous permet d'avoir une idée précise de ce que l'enfant sait réellement faire et pas seulement de ce que l'on croit qu'il sait faire ou ce qu'on aimerait qu'il sache faire.

    Premier indice: la joie

    Lorsque l'enfant vient avec joie vous voir, vous demande quelque chose, et manifeste sa joie, c'est le signe que l'on est, comme on dit "pile poile" sur la bonne activité.

    Deuxième indice: que fait il de son travail après l’activité

    Dans la classe, pour moi, c'est l'indice auquel je suis le plus attentive. J'ai toujours une attention particulière sur le comportement de l'enfant en fin d'activité.

    - L'enfant range tout de suite la matériel

    - L'enfant continue l’activité après votre départ

    - L'enfant conserve son travail et veux absolument le mettre dans son casier.

    Que faire de ces indices d'activité:

    Tout d'abord, noter soit dans un coin de sa tête ou sur le carnet de suivi ( je ne le fais pas pour tout) où en est l'enfant.

    Si l'enfant range tout  de suite le matériel: est ce que c'est trop dur? Est ce que je dois lui proposer quelque chose de plus facile la prochaine fois? Est ce que je dois le laisser jouer à sa façon avec le matériel. Par exemple les smart games sont parfois laissés à l'enfant pendant un temps de jeu avant de lui proposer les fiches de suivi.

    Si l'enfant continue après mon départ, c'est que l’activité l'intéresse. Est ce qu'il reste dans l’activité ou bien est ce qu'il la détourne. SI il reste bien dans l’activité, je le note comme activité ressource. Si je le vois s'ennuyer à un autre moment. Si il l'a détourne je l'interromps.

    Si l'enfant emporte son travail comme un trésor c'est le signe que j'ai touché la cible d'apprentissage. Par exemple l'enfant qui écrit des mots et les emmène précieusement à la maison. Dans ce cas , je sais qu'il va falloir que je refasse très souvent l'activité avec l'enfant voir, que je lui propose de la montrer à un autre enfant. J'utilise son entrain pour renforcer son apprentissage et sa motivation pour emmener d'autres enfants sur cette activité. La joie et l'entrain sont communicatif, il faut les laisser se semer dans la classe.

     

    Je ne sais pas si vous êtes sensibles à ces petits indices en classe. Peut être le fait vous sans vous en rendre compte? Le formaliser c'est une bonne chose car cela le conscientise et devient un très bon outil de gestion de classe.

    A très bientôt

    Elphe

     

     


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